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Après le questionnement...

Publié le par Sarah Oling

Quel est cet Autre qui, conscience et présence, donne sens à la quête éperdue d'un Soi acceptable?

 Qui ou quoi fait voler les fragiles barricades érigées entre un monde considéré comme étrange, à défaut d'étranger, et sa propre vision de l'univers?

Comment avancer encore et toujours, alors qu'une à une se rejoignent les myriades d'étincelles de nos illusions envolées? Comment ont pu survivre dans un désert d'humanité mon père et ses millions de camarades de désespérance?

 Après le questionnement, que naît-il de ces réponses attendues et qui jamais n'apaisent le flot des questions qui suivront, inéluctablement?

 Faire silence, un instant. Juste s'offrir la magique et éphémère certitude d'une passerelle nous reliant à ce qui fut, est, et sera, sans chercher à tout analyser, disséquer, conceptualiser.

 Accepter de ne pas comprendre. Parce que si nous savions ce qu'il y a "derrière le miroir", aurions-nous toujours le désir fou du cherchant?

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J
"Seigneur, j'étais dans le néant, infiniment nul et tranquille. J'ai été dérangé de cet état pour être jeté dans le carnaval étrange ..." Valéry .<br /> Carnaval étrange où contempler, échanger, se laisser bercer, tenir, offrir, survivre, espérer...la réponse, la délivrance, la fin de la souffrance dans ce monde in-compréhensible où la moindre étincelle de bonheur apaise toutes les angoisses, éclaire toutes les interrogations, justifie toutes les attentes ...<br /> Et d'abord attente de l'Autre, de cet autre en communion, avec lequel, avec laquelle nous allons rassembler les étincelles, des regards, des émotions, des bercements, des paroles,... communier jusqu'à la contemplation du beau, suspension éphémère de l'écoulement du temps, étincelle d'éternité, fil d'ariane de recherches et de vies communes...<br /> Jean-Claude
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C
Le désir fou du cherchant, souffre surtout par imagination, car chercher le prévisible en chacun, c'est nier l'irrationnel de tous, leur poésie, leur absurdité, leur libre arbitre car rien n'est plus insondable que ce qu'il y a "derrière le mirroir" tandis que l'âme dompte plus aisément la souffrance, quand sa douleur à des millions de camarades d'épreuves.<br />
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