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"La Mémoire Identitaire" Conférence-débat le 14 juin 2007

Publié le par Sarah Oling

Le 14 juin 2007, à 20 heures, j'ai l'honneur d'être l'invitée d'une conférence, sur le thème de La Mémoire Identitaire. Cet échange avec le public aura lieu, dans le cadre du Café Philo-Psy, animé par le psychanaliste Jean Paul Chartier et le philosophe Guy Mounet, au Café "Les Trois Rivières" 2 Place des Terreaux Lyon 1er. Voilà une vibrante manière, peut-être, de nous rencontrer, d'incarner les Mots du Lien, entre vous et moi...

 Je vous livre le communiqué qui annonce la conférence:

" L'identité n'est plus ce qu'elle était: On n'est plus essentiellement le fils ou la fille Untel, de Trifouilly les Oies. On l'est, mais on est surtout quelqu'un d'autre, si bien qu'il est parfois gênant de porter un nom trop célèbre, comme si, à ce moment-là, la prison du nom identitaire tuait l'identité.

A l'inverse, la disparition ou l'absence, le non-dit, à plus forte raison l'holocauste, créent une telle effraction des lignes identitaires que du coup, elles redeviennent des fondements plus nécessaires qu'on aurait pu le croire.

Quel moteur nous pousse à redécouvrir notre identité et à le faire par le détour de nos racines, de la Mémoire, si ce n'est la remise en cause par l'histoire même? D'autant qu'à l'accélération de l'histoire s'ajoute l'évanouissement des frontières et le rapprochement des différents points de la planète... Nos identités sont-elles à ce point décérébrées de nos familles, alors que l'enfant est la partie la plus vivante de nous-mêmes...? Ou passons-nous notre temps , ne serait-ce que par l'amitié, à nous créer perpétuellement de nouvelles familles?

Le philosophe ne disait-il pas,jadis: Deviens qui tu es!...?"

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C
Sarah, si la mémoire joue à cache-cache c’est qu’elle est inachevée. Pourquoi alors cacher ce qui existe, ce qu’on sait et qu’on devine, ce qu’on craint surtout ? Pour que d’impossibles à imaginaires, d’imaginaires à complexes le chemin devient réalité.<br />  <br />
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S
Chimère... Pour que la mémoire ne se transforme pas en monstre imaginé, plus qu'imaginaire, que faire? Mémoire par procuration, mémoire devenue "devoir"? La mémoire du monde recèle tant de lumière et d'étincelles qui ne demandent qu'à être de nouveau ré-unies...Alors, oui, l'altérité devient force de vie et source, quand la mémoire joue à cache-cache avec notre quête identitaire. A suivre, n'est-ce pas? Sarah
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M
Argh j'ai cherché et point trouvé un lien direct pour vous écrire sans oreilles indiscrètes si j'puis dire. <br /> Je suis très troublée par votre entrée en matière sur ce blog. Je n'ai pas lu vos ouvrages, donc pas de flagornerie. J'avais juste envie de mettre en parallèle cette enfance consacrée à la mémoire avec "une ombre permanente derrière l'épaule", et quelle Ombre, avec celle que peuvent vivre les enfants porteurs d'un lourd secret de famille. Je me demande si cette souffrance de "la génération d'après", celle qui sait qu'elle ne saura pas et qui ménage ses aïeuls aimés, celle qui demeure dans l'ignorance et le fantasme, n'est pas, toutes proportions gardées, la même pour un enfant issu d'inceste, ou d'adultère, ou dont la mère a vécu un viol, etc. Voilà, c'était juste comme ça, un salut en passant. A très bientôt.
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C
<br /> Bonjour Sarah,<br /> L’identité est mémoire, mémoire car elle se construit et se transforme tout au long de l’existence et dépend de l’enchainement des reconnaissances et de sa stabilité dans le temps, mais c’est aussi de l’identité qu’est née la différence qui nous enrichit les uns les autres ce qui suppose bien entendu la reconnaissance de l’autre à la fois dans son identité et dans son altérité. Cette mémoire identitaire qui n’est qu’un reflet de notre mémoire…<br />  <br /> <br />
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